Dans cet article, Mark Brough présente le lancement du nouveau projet de retour d’information sur les données de Catalpa, qui a bénéficié du financement du Fonds pour l’utilisation des données de l'IITA.
Ces dix dernières années, un large éventail d’organisations ont déployé des efforts considérables pour publier des données conformes à l’IITA. Cependant, la nécessité de continuer à étendre et à diversifier l’utilisation des données de l’IITA fait consensus. Le nouveau Plan stratégique de l’IITA (2020-2025) s’engage à « développer des mécanismes permettant aux utilisateurs d’informer les signataires des problèmes liés à leurs données ».
Projet de mécanisme de retour d’information sur la qualité des données
Au nom de l’Équipe spéciale en charge de l'utilisation des données de l’IITA, le PNUD a chargé Catalpa « d’étudier les possibilités d’intensifier la communication entre les signataires et les utilisateurs des données, avec pour objectif principal d’améliorer la qualité des données de l’IITA ».
S’il a été convenu que ces recherches se centreront avant tout sur les pays partenaires, notre intention est que les recommandations soient applicables à un large éventail d’utilisateurs des données de l’IITA. Outre Claudia Schwegmann, la principale auteure, Anders Hofstee et moi-même collaborons à cette étude (lire la demande de proposition du PNUD dans son intégralité, en anglais).
Certes, différents outils et processus permettent actuellement de mesurer la qualité des données, mais il n’existe pas assez de mécanismes pour que les utilisateurs transmettent leurs retours d’information aux signataires.
Certes, différents outils et processus permettent actuellement de mesurer la qualité des données, mais il n’existe pas assez de mécanismes pour que les utilisateurs transmettent leurs retours d’information aux signataires.
En 2019, une enquête du PNUD sur l’utilisation des données de l’IITA a révélé que 58 % des signataires n’ont aucun dispositif en place pour « demander ou recevoir les retours d’information des utilisateurs » sur les données qu’ils publient – ils étaient néanmoins 97 % à se déclarer intéressés par ces retours.
L’enquête a également montré que les 42 % restants recevaient surtout les retours d’information par courrier électronique. Si ce moyen de communication présente des avantages indéniables, il a également ses limites. En l’absence de dispositif structuré et systématique unique, il est difficile de traiter et de coordonner les retours émanant de différents utilisateurs, et de consulter la suite donnée par les signataires aux questions soulevées.
Au cours des prochaines semaines, nous consulterons un large éventail de parties prenantes de l’IITA afin de déterminer la meilleure manière de transmettre les retours d’information aux signataires et de les rendre accessibles aux autres utilisateurs de données pour, à terme, contribuer à l’amélioration de la qualité des données. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés du déroulement de ce processus et vous invitons à nous contacter pour toute question concernant notre travail. Vous pouvez écrire à Claudia Schwegmann à l’adresse :[email protected] ; je me tiens également à votre disposition : [email protected].